Nous passons la frontière la plus improbable de notre voyage, en plein milieu du désert d’Uyuni. Après une demi-heure de piste, nous nous retrouvons au Chili. Surprise: la route est désormais goudronnée. Les douaniers chiliens ne sont pas réputés pour leur laxisme… chaque voyageur devra montrer patte blanche.
Interdiction de transporter végétaux, animaux, ou même artisanat végétal. Un officier me fait ouvrir mon gros sac, que j’ai eu tant de peine à boucler le matin même: il me fait seulement remarquer avec un grand sourire qu’un produit a coulé dans ma trousse de toilette.
Premier avion
Le moral s’effondre: nous sommes épuisés, Calama est une ville passablement moche, et nous rêvons d’enfin poser nos bagages. Direction l’aéroport, dernier espoir. Après deux bonnes heures d’attente stressante (les guichets ne sont pas ouverts) nous parvenons à trouver deux places dans un vol pour Santiago le soir même. A l’annonce du prix du billet, nous hésitons. Le budget d’une semaine au Chili… Le stewart nous fait comprendre que si nous ne prenons pas ce vol, nous ne partirons que le 26. Nous sortons la carte bleue!
Dans l’avion, sensation étrange. Il s’agit de notre premier vol depuis le Madrid-Bogotà du départ… Nous avons tous les deux l’impression de rentrer en France.
Tapihue, l’Eldorado
A Santiago, nous sommes accueillis par Franco, l’associé et ami de Mireille, la tante de JB. Dès le lendemain, il nous emmène à Tapihue, dans le domaine vinicole qu’ils partagent. L’endroit est paradisiaque: une grande hacienda chilienne, des vignes bordées de montagnes et une piscine avec vue imprenable. Nous allons enfin nous reposer… Franco nous fait découvrir la propriété, et déguster quelques très bons vins.
Nos amis Jon et Bertille nous rejoignent le 24, nous ne passerons pas Noël seuls. Entre deux conversations sur skype, nous nous baladons dans le domaine et préparons notre festin de Noël: un foie gras offert par Franco, puis poulet au rhum et champignons avec gratin dauphinois. Un régal. Nous avons même prévu des petits cadeaux!
Pendant une semaine, JB et moi nous reposons, tout en tentant de rattrapper notre retard de travail. Une semaine salvatrice, pour laquelle nous ne remercierons jamais assez Mireille, Jean-Marc, Franco et Valentina.
dites donc je voudrais pas être désagréable, mais vous avez pensé à utiliser le retardateur de votre appareil photo?
la photo du repas de noel aurait été complète …
sur ce gros bisous les loustics!
By: marie on 8 janvier 2010
at 07:01
J’avoue…on est nuls! Promis on y pensera la prochaine fois! Bises, Julie
By: juliejbenamerique on 8 janvier 2010
at 13:57
Magnifiique photo, j’espère que vous en avez biien profiter 😉 😀
Des gros biisous les 2
By: nanou on 16 janvier 2010
at 17:39